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Victime d'une fraude au faux conseiller bancaire ?

Voici comment réagir efficacement !

Comment opèrent les fraudeurs dans une escroquerie au faux conseiller bancaire ?

Les fraudeurs utilisent généralement des méthodes bien rodées pour tromper leurs victimes. Le scénario commence souvent par un appel téléphonique d’une personne se faisant passer pour un conseiller anti-fraude de votre banque. Grâce à la technique du "spoofing", ils peuvent même utiliser un numéro qui semble appartenir à votre établissement bancaire.

Une fois en confiance, après avoir confirmé certaines de vos informations personnelles, l'escroc vous informe que des opérations frauduleuses sont en cours sur votre compte. Il propose alors de vous aider à "sécuriser" votre argent, ce qui marque le début de l'arnaque.

Les techniques de fraude les plus courantes :

  • Création d’un IBAN frauduleux : Le fraudeur crée un compte à votre nom pour y transférer votre argent.

  • Demande de code par SMS : Vous recevez un code soi-disant pour bloquer une transaction suspecte.

  • Validation à distance : Vous croyez annuler un virement, mais en réalité, vous le confirmez.

  • Récupération de carte bancaire : Parfois, un faux coursier est envoyé à votre domicile pour récupérer votre carte sous prétexte de la détruire.
     

Quelques heures ou quelques jours plus tard, la fraude devient évidente. Cela peut se produire lorsque vous contactez votre conseiller bancaire habituel, qui vous indique qu’aucune opération suspecte n’a été détectée, ou en consultant vos comptes et en découvrant des prélèvements frauduleux.

 

Que faire immédiatement après avoir été victime d’une fraude bancaire ?

En cas de fraude, la réactivité est essentielle. Voici les trois étapes clés à suivre dès que vous constatez une fraude :

  1. Informez votre banque : Contactez votre établissement bancaire dès que possible pour signaler les opérations frauduleuses. Ils pourront peut-être récupérer les fonds grâce à une procédure de "recall".

  2. Déposez plainte : Rendez-vous au commissariat ou à la gendarmerie pour porter plainte pour escroquerie, usurpation d’identité, ou encore accès frauduleux à votre compte.

  3. Conservez toutes les preuves : Gardez une trace de tout, notamment les captures d’écran de vos appels, SMS échangés avec le fraudeur, et notifications de votre banque.

 

Ces actions sont essentielles pour maximiser vos chances de récupération des fonds et faciliter les démarches avec la banque.

Que faire si la banque refuse de vous rembourser ?

Lorsque la banque refuse de rembourser les sommes frauduleuses, plusieurs solutions peuvent être envisagées. Vous pouvez :

  • Faire appel à un avocat : Un professionnel du droit peut intervenir pour envoyer un courrier de mise en demeure à la banque.

  • Chercher une solution amiable : L'avocat peut également essayer de résoudre le litige à l’amiable.

  • Engager une action en justice : Si nécessaire, une assignation devant le Tribunal judiciaire peut être envisagée pour obtenir réparation.

Les fraudes bancaires sont souvent complexes et nécessitent une analyse détaillée de la manière dont les opérations frauduleuses ont été réalisées. Un avocat saura vous accompagner dans ce processus.

Les obligations légales de votre banque en cas de fraude

Les banques sont soumises à deux grandes obligations qui peuvent parfois sembler contradictoires :

  1. Devoir de vigilance : Elles doivent surveiller les opérations et vous prévenir en cas de risque de fraude. Si elles manquent à ce devoir, leur responsabilité peut être engagée.

  2. Principe de non-immixtion : La banque ne doit pas bloquer sans raison vos opérations, surtout si elles sont en ligne avec vos habitudes bancaires. Elle ne peut bloquer une transaction que si elle détecte une anomalie apparente.
     

En cas de fraude, le Code monétaire et financier impose des réponses juridiques spécifiques selon la nature de l’opération. Par exemple, était-elle véritablement "non autorisée" ? Ces nuances juridiques sont cruciales pour défendre vos droits, et un avocat pourra les analyser avec précision.

Conclusion : Que faire si votre banque refuse de rembourser après une fraude ?

La responsabilité de la banque peut toujours être recherchée en cas de refus de remboursement. Le succès de votre démarche dépendra souvent des circonstances exactes dans lesquelles la fraude s'est produite. Ne laissez pas une telle situation sans réponse, prenez les mesures nécessaires pour défendre vos droits.

Besoin d'aide ? Contactez un avocat spécialisé pour défendre vos droits !

Si vous avez été victime d'une fraude bancaire et que votre banque refuse de vous rembourser, ne restez pas seul face à cette situation. Contactez dès aujourd'hui un avocat spécialisé pour vous aider à récupérer vos fonds et engager les démarches nécessaires.


Factures impayées :

les démarches incontournables avant de saisir le tribunal

 

 

Aucune entreprise, quelle que soit sa taille ou son secteur, n’est totalement à l’abri de se heurter un jour à un client qui ne règle pas ses factures. Ces impayés peuvent rapidement fragiliser la trésorerie, bloquer des projets d’investissement et, à terme, mettre en péril l’activité.

Si l’action devant le tribunal est parfois perçue comme l’ultime recours, il existe toutefois plusieurs étapes préalables – souvent obligatoires, toujours stratégiques – pour tenter de régler la situation en amont.

Étape 1 : Vérifiez la validité juridique de votre créance

Avant toute action, il est essentiel de s'assurer que votre facture impayée correspond bien à une créance légalement valable. Celle-ci doit remplir trois conditions :

  • Certaine : elle doit être appuyée par une preuve écrite (contrat signé, bon de commande, devis accepté, ou décision de justice).

  • Liquide : son montant doit être précisément déterminé.

  • Exigible : la date d’échéance du paiement doit être dépassée.

Sans ces critères, une action en justice a peu de chances d’aboutir.

Étape 2 : Rassemblez tous les justificatifs pour un dossier solide

Un bon recouvrement repose sur un dossier complet et documenté. Rassemblez tous les éléments utiles : factures, contrats, conditions générales de vente, bons de commande, preuves de livraison ou d’exécution de la prestation, relevés de compte, correspondances écrites, etc.

Une première relance amiable peut alors être effectuée par courrier ou e-mail. L’objectif est de rappeler poliment mais fermement au débiteur ses obligations. Gardez une trace écrite de cette relance : elle pourra servir de preuve en cas de contentieux.

Quelques heures ou quelques jours plus tard, la fraude devient évidente. Cela peut se produire lorsque vous contactez votre conseiller bancaire habituel, qui vous indique qu’aucune opération suspecte n’a été détectée, ou en consultant vos comptes et en découvrant des prélèvements frauduleux.

 

Étape 3 : Envoi d’une mise en demeure de payer

Si la relance reste sans effet, passez à l’étape suivante : l’envoi d’un courrier de mise en demeure.

Même si aucun formalisme strict n’est imposé par la loi, la rédaction de cette lettre mérite une attention particulière. Il peut être judicieux de se faire accompagner par un avocat, qui veillera à :

  • Bien rappeler les obligations contractuelles ou légales du débiteur ;

  • Vérifier le montant exact des sommes dues, y compris les intérêts de retard éventuels ;

  • Référencer les articles de loi pertinents pour renforcer le caractère sérieux de votre demande.

Une mise en demeure bien rédigée constitue non seulement une tentative concrète de recouvrement amiable, mais aussi une pièce déterminante dans un éventuel dossier transmis au tribunal. Elle témoigne de votre volonté de résoudre le litige tout en préparant une action judiciaire si nécessaire.

Étape 4 : Explorez les voies alternatives – médiation ou conciliation

Avant d’engager une procédure judiciaire, il est souvent pertinent d’envisager des modes alternatifs de règlement des litiges, comme la médiation ou la conciliation.

Encadrées par un tiers neutre, ces démarches peuvent permettre d’aboutir à un accord rapide, limitant les frais et les délais. De plus, dans certains cas – notamment pour les litiges dont le montant est inférieur ou égal à 5.000 euros – une tentative de résolution amiable est obligatoire avant toute saisine du tribunal.

Un avocat pourra vous conseiller sur les chances de succès d’une telle approche et vous accompagner dans le processus.

Étape 5 : Engagez une action devant le tribunal compétent

Si malgré toutes les tentatives de relance et de négociation, le débiteur persiste à ne pas régler la facture, il devient alors nécessaire de porter l’affaire devant la justice.

Trois procédures principales s’offrent à vous, selon la situation :

  1. L’injonction de payer : rapide et peu coûteuse, elle est idéale pour les créances non contestées.

  2. Le référé provision : permet d’obtenir une décision rapidement lorsque la dette ne prête pas à discussion.

  3. L’assignation au fond : à privilégier dans les situations complexes ou en cas de contestation de la créance.

Le choix de la procédure dépend de la nature de votre créance et du comportement du débiteur. Là encore, un avocat pourra vous guider pour maximiser vos chances de succès.

En conclusion

Les impayés clients ne doivent jamais être pris à la légère. Avant d’envisager une action en justice, il est essentiel de suivre un processus structuré : vérification de la créance, relance écrite, mise en demeure, recherche d’un accord amiable, puis en dernier recours, saisine du tribunal.

Chacune de ces étapes renforce votre position et sécurise votre dossier, tout en laissant la porte ouverte à un règlement à l’amiable. En cas de doute, n’hésitez pas à vous entourer de professionnels du droit pour sécuriser vos démarches de recouvrement de créance.

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